D'un master en histoire à la finance à Kedge 

Nous avons rencontré Cédric Gabrielli, en 2ème année de Master Finance à Kedge Business School. C’est après un master 2 en histoire à l’université de Marseille qu’il tente sa chance pour intégrer le fameux groupement d’écoles de commerce. Nous avons voulu en savoir un peu plus les motivations derrière ce choix original et courageux ! Découvrez ses réponses ci-dessous.

En jetant un œil à votre profil LinkedIn, j’ai remarqué que votre parcours académique était assez atypique ! Passer de l’histoire à la finance, bravo ! Pourriez-vous m’en dire un peu plus sur ce choix ?

En premier lieu, j'étais en master recherche en Histoire et à part faire une thèse, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de parcours très professionnalisant. J'avais déjà envie d'entreprendre même avant de changer d'études. Il se trouve que j'ai eu l'occasion de gérer l'entreprise de mon père suite à sa maladie. Cela m'a donc fait changer d'optique notamment car il fallait que je fasse encore 4 ans de thèse et qu'avoir un poste en tant qu'enseignant-chercheur n'est pas facile. J'ai donc choisi d'intégrer une école de commerce pour en apprendre plus théoriquement car mes connaissances empiriques étaient limitées. J'ai toujours besoin d'en apprendre davantage.

La spécificité de votre parcours a-t-elle été un atout lors de vos recherches d’emploi ?

En rentrant à Kedge, je m'orientais plutôt vers le marketing du Luxe ou le commerce international en géostratégie. Cependant les cours que j'ai choisi ne m'ont pas convaincu à persévérer dans ces deux voies. En réalité, mes cours de remise à niveau en Finance et en Comptabilité m'avait grandement intéressé et c'est le moment où j'avais le plus appris (ça caressait aussi peut-être ma fibre matheuse qui était depuis des années latentes).

J'ai donc choisi de faire un master en Finance car c'est le domaine dans lequel je me sentais le plus à l'aise, pour lequel j'avais le plus envie d'apprendre. Ce que je ne regrette pas car j'ai vraiment été intéressé et motivé par les cours. Ainsi, même si ça me demandait un peu plus de travail car je n'avais pas le niveau en mathématiques, cette difficulté était facile à pallier.

Aussi, j'ai un avantage car je peux facilement m'intégrer et cette expérience m'a appris la persévérance et le goût de l'effort. L'Histoire m'a aussi appris l'analyse et la recherche. On nous apprend aussi à toujours vérifier nos sources ce qui est de plus en plus important aujourd'hui avec toutes les infox. J’ai aussi acquis une certaine ouverture d'esprit, importante dans un monde aussi complexe que le nôtre.

À votre avis, votre parcours atypique représente-t-il un avantage dans votre recherche d’emploi ?

En ce qui concerne ma recherche d'emploi, avoir un master en histoire n’est pas un atout. Je pense même qu'en Finance cela l'est encore moins car on demande des personnes assez standardisées. Donc pour l'instant ce n'est pas un avantage d'autant que mon orientation en finance s’est décidée tardivement. Ainsi, je n’avais pas effectué mes stages en coordination pour appuyer cette orientation.

J'ai effectué un stage en Espagne, à Barcelone, qui s'est très bien déroulé. J'étais assistant du directeur financier, je contrôlais notamment la bonne stabilité financière car ils avaient acquis une société récemment pour se développer. J'ai pu aussi participer aux décisions d'investissement.

Quels sont vos objectifs pour l’avenir ? Dans quel domaine souhaitez-vous évoluer ?

Actuellement, je cherche un CDI ou sinon un stage afin d'améliorer mon CV. Je cherche dans l'analyse financière car c'est ce qui me plait. Je suis plus tenté par le M&A, mais je pourrais aussi être dans le Private Equity etc.

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